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ÉCHO des pressoirs
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L'écho des pressoirs n°168 octobre 2008Version imprimable du numéro 168 au complet (fichier .pdf 204 Ko, nécessite un lecteur compatible, tel que Adobe Reader) Editorial :QuestionsCertains d’entre vous ont peut-être vu à la télévision un reportage sur le champagne. Je vous livre ici quelques réflexions que m’a inspirées ce documentaire. Les ventes de champagne explosent. Les amateurs à travers le monde sont de plus en plus nombreux. Au Japon par exemple, ce sont les jeunes femmes qui en sont très friandes et il n’est pas rare de trouver chez les cavistes de ce pays plusieurs dizaines de marques référencées. L’image de fête et de plaisir associée au champagne contribue sans doute à ce succès et les nouveaux marchés contractés dopent la demande. Le goût a évolué. Au début du vingtième siècle, les amateurs aimaient les vins plus sucrés. Le champagne en faisait partie. Il semblerait qu’aujourd’hui la tendance soit inversée et l’on recherche des vins de champagne peu sucrés, ayant plus de fraîcheur et de fruit qu’autrefois. La qualité du champagne n’a cessé de progresser à tel point qu’aujourd’hui les spécialistes pensent que le sommet est atteint et qu’on ne pourra faire mieux. Alors me direz-vous, tant mieux si la demande de champagne augmente. La France en ayant le monopole, ce ne peut être qu’une bonne nouvelle pour nos vignerons et le pays en général. Seulement voilà: il semblerait que l’offre soit insuffisante pour répondre à la demande. Or, depuis 1927, une loi de réglementation limite de façon drastique les surfaces viticoles officielles et les parcelles de vignes consacrées au champagne ne peuvent plus s’étendre. Alors l’INAO en charge des AOC tente d’en modifier les règles afin d’exploiter en vignes des terres jusqu’à présent cultivées en céréales. Pourquoi des terroirs non retenus en 1927 conviendraient-ils maintenant à la production de champagne? La qualité sera-t-elle au rendez-vous ? Si ces modifications se font, les premières bouteilles apparaîtront sur le marché dans une dizaine d’années. La demande de champagne sera-t-elle toujours aussi forte? Actuellement les surfaces agricoles ne cessent de diminuer à travers le monde et nourrir tous les êtres vivants et à venir deviendra de plus en plus difficile. Dans ce contexte est-il vraiment judicieux de réduire un peu plus nos terres céréalières? Il est vrai qu’aujourd’hui un hectare de terre à blé se négocie à dix mille euros alors qu’un hectare planté en champagne peut atteindre…cent cinquante mille euros ! De quoi tourner la tête à nos agriculteurs ! Alors nous faudra-t-il un jour choisir entre boire ou ...manger ? FrançoiseCommentaire du webmestre : Beaucoup plus que 150.000 !!! dans les meilleurs villages de Champagne (vignobles classés 100%), un ha peut coter jusque 1.000.000,00 €. Même si leur petit arpent n'atteindra pas de tels sommets, les propriétaires de terre à betterave qui vont se transformer en vignerons jubilent ! |
nouveau: traduction automatique en 30 langues!!NB il est possible que Google vous demande de résoudre un captcha, vous devrez alors taper les lettres ou chiffres présentés sous forme d'image déformée. |
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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé,
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