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L'écho des pressoirs n°270 septembre 2021
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Editorial : l'économie du vin
La Mondialisation et le développement des circuits de commercialisation du vin, a profondément modifié notre façon d’acheter et de consommer le vin (GD, foires aux vins, sites de vente en ligne…)
Autrefois, il faisait partie à part entière de l’alimentation quotidienne des Français, des vins d’Algérie assemblés à de petits vins du sud de la France (la bonne maison et la grappe fleurie ont eu leurs heures de gloire en Bretagne)
De nos jours, Il est devenu un produit de consommation très encadré avec d’un côté la lutte contre l’alcoolisme et la santé publique.
Nous privilégions une consommation raisonnable de vins de meilleure qualité.
Le vin est devenu un produit tendance et des magnats de luxe, de l’industrie et de la finance ont débarqués sans vergogne dans un monde cultures paysannes.
Des investissements démesurés à coup de millions ont été réalisés dans les plus grands crus de Bordeaux par des architectes de renom, Yquem, Petrus, Angélus etc., sont maintenant des produits de luxe hautement spéculatifs réservés à des consommateurs fortunés.
Au point que nous, amateurs de beaux flacons, il nous devient difficile de les acquérir.
Le monde de la viticulture a fait d’immenses progrès dans tous les domaines et il y a des centaines de vignerons qui loin des revues spécialisées et autres guides qui contribuent à faire monter les prix (RVF, Guide Parker, etc…) produisent des vins tout à fait honorables.
A nous d’être curieux et de faire confiance à des professionnels compétents, quelques cavistes, bistrots et bars à vins dans les diverses régions viticoles permettent de faire d’agréables découvertes.
Patrick C.
NB c'est sa première fois :-)
