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ÉCHO des pressoirs

 

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L'écho des pressoirs n°228 Novembre 2015

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Editorial de Jean-Pierre :Le rosé bat tous les records

L'Hexagone demeure le premier consommateur de vin rosé au monde avec 76,8 millions de caisses, selon l'étude Vinexpo  2015, qui vient de paraître ! Symbole des vacances l'été au bord de la Méditerranée pendant des années, le rosé a réussi son pari : il s'apprécie désormais en toute saison. Ce retentissant succès, qui va bien au-delà de nos frontières, démarre en Provence au début des années 90, lorsque certains producteurs décident d'investir dans de nouvelles technologies afin d'élaborer des rosés secs, pâles, aériens, fruités, de grande qualité. La clientèle européenne huppée, en vacances sur la Côte d'Azur, a voulu ensuite retrouver son rosé emblématique à Paris et dans les stations chics et enneigées de Savoie, à Saint-Barth et autres îles paradisiaques.

Il se confirme aussi que la croissance de la consommation des vins rosés en France (en forte hausse depuis 2002) et dans de nombreux pays est portée par les femmes - séduites par leur robe rose clair, leur fraîcheur et leur légèreté - ainsi que par les jeunes, peu regardants en revanche sur la pâleur et le côté sec du vin.

Cet engouement pour le rosé vient de sa facilité d'accès : on commande un verre de rosé sans se perdre dans les appellations ni dans l'échelle des crus. Sans complexe, il s'invite à l'occasion de ces fameux apéros dînatoires qui font fureur et se marient à la cuisine exotique et parfumée. Sans oublier la tendance des rosés "piscine", voire celle des rosés aromatisés aux fruits exotiques.

Première région productrice de vins rosés AOP (appellation d'origine protégée) en France, avec 39% de la production nationale, la Provence a fait du rosé sa couleur leader, son vin de référence, puisqu'elle lui consacre 87,4% de sa production. Elle confirme son positionnement rose clair, la pâleur devenant même pour d'aucuns, et plus particulièrement les Parisiens, un critère de qualité.

De nombreuses régions françaises suivent et tentent d'éclaircir leurs rosés, à l'exception peut-être de Bordeaux, qui conserve sa couleur plus foncée tandis que le Val de Loire produit essentiellement des rosés moins secs : +7 g/litre de sucres résiduels* (Anjou) et +10 g/litre de sucres résiduels (cabernet-d ’Anjou). En 2014, toutes les régions ont produit entre +10 et +20% de vins rosés. La Loire est la seconde grande région française productrice d'AOP (18%) suivie par la vallée du Rhône (14%), Bordeaux (9%), le Sud-Ouest (7%), le Languedoc (6%), le Roussillon (3%), la Corse (2%), autres (2%).

Jean-Pierre

Note du webmestre : le CA depuis le dernier écho, est resté très peu causant concernant le goût d'umami !!

nouveau: traduction automatique en 50 langues!!

 

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