BCBG, Bacchus Club des Bons Goûteurs :
ÉCHO des pressoirs

 

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L'écho des pressoirs SPÉCIAL AG 2011

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Editorial : Discours de clôture de la Présidence, par Philippe.

         Histoire

 

A cette époque reculée, mais quand même largement post-néhendertalienne naquit l’Homo Dégustatus.

Privilégiant le geste auguste du dégustateur de bons crus, qui en passant permet de lutter efficacement contre les TMS,
privilégiant, disais-je, le geste auguste du dégustateur de bons crus au verbiage ésotérique de salon, les membres de cette haute lignée transformèrent le besoin naturel « se désaltérer » en véritable art premier.

Ils se réunissaient autour d’une grande table pour faire tourner les verres, tous leurs sens en alerte. Ils cherchaient à percevoir les liens entre le divin breuvage qui emplissait leurs coupes et la diversité des sols, des climats, des cépages...Le secret n’était pas au fond du puits mais bien au fond du verre…
Et donc ils s’entraînaient, ils s’entraînaient.

Les Homo Dégustatus nous ont laissé quelques traces de leurs us et coutumes au travers d’un petit journal qu’ils publiaient assez régulièrement pour communiquer lesinformations vitales au bon déroulement de leurs manifestations. On a pu ainsi découvrir qu’ils utilisaient le jeu comme outil pour développer leurs connaissances, qu’ils aimaient se réunir par petits groupes 5 à 8 fois par an pour pratiquer leur art et que 1 fois par an ils choisissaient certains d’entre eux pour organiser leurs différentes manifestations artistiques.

D’ailleurs à ce sujet il semble qu’ils privilégiaient la stabilité car on retrouve dans les archives les même noms années après années.
Un des plus passionnés d’entre eux connu sous le nom de Caïus Androu Prigentibus est même reconnu par les historiens comme le révélateur de goût (titre suprême pour l’époque : NDLR). Il entraîna avec lui bon nombre de disciples à qui il fit découvrir le monde merveilleux des vins d’une région appelée « LA LOUAIRE ». On cultivait dans cette immense région des cépages au noms étranges ; L’Breton, l’Chnin…

D’après Caïus Prigentibus (il était dithyrambique sur le sujet et capable de captiver un auditoire des heures durant) C’était un pays magnifique ou les différents cépages pouvaient produire des nectars fantastiques…Cela semble confirmé d’ailleurs par des rédacteurs de l’époque.

Ces Homo Dégustatus étaient bien organisés. Un nommé Julius Rémius Ferrandus veillait à l’équilibre des bourses du clan. En homme à la haute stature et grâce à sa naissance dans une région ou 1 sou est 1 sou (locution d’époque ayant trait à la valeur de l’argent ; NDLR), il réussit, avec quelques difficultés quand même, à maintenir longtemps la pérennité financière de l’édifice.

Puis vint l’époque de la renaissance. Issu du sérail des organisateurs de manifestations, le sieur François, dit François le premier et puis carrément appelé François 1er , pris l’initiative de conduire la lignée vers de nouveaux horizons. Cet homme affable avait de nombreuses qualités pour diriger l’espèce vers la voie de la connaissance.

Et c’est ainsi que vers l’an 2011, tout naturellement, l’Homo Dégustatus sous la houlette de François 1er continua son voyage initiatique au pays du mieux boire.

Voilà ce que diront peut-être ? les contemporains d’une époque qui ne sera plus la nôtre.

Je leur souhaite sincèrement d’avoir autant de moments superbes comme j’ai pu en avoir dans ce petit club et comme j’espère en avoir encore beaucoup. Je souhaite très sincèrement bonne continuation à la nouvelle équipe du CA, Viva el Présidente et …In Vino Veritas

Philippe

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