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ÉCHO des pressoirs

 

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L'écho des pressoirs n°181 mars 2010

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Editorial : La vigne, le vin, les vigneron(ne)s.

Que se passe-t-il quand le photographe culte des années 60 et 70, Jean-Marie
Périer, photographe des stars, des Rolling Stones à Françoise Hardy, rencontre
l'une des rares plumes féminines françaises de l'oenologie, Laure Gasparotto ? Un
panthéon bachique, un tour de France, une histoire d'amitiés, une géographie sensible
et lumineuse.

« Je trouvais intéressant de faire un livre avec une femme de cet âge-là, explique
Jean-Marie Périer. Elle démontre qu'il n'y a pas besoin d'être vieux et moche
pour connaître le vin ! Grâce à elle, j'ai pu rencontrer des gens très intéressants, qui
sont à la fois poètes et paysans ».

Journaliste et historienne spécialisée dans le monde du vin, Laure Gasparotto
nous fait vivre ses rencontres avec des vigneron(ne)s passionné(e)s et passionnant(e)s.

Le choix des vignerons ? « J'ai suivi mes coups de coeur, les vins qui m'avaient
touchée : je savais que derrière ces nectars, il y avait des hommes et des femmes
qui me plairaient… On peut lire le vigneron dans son vin, comme dans un livre
ouvert », note Laure Gasparotto. De l'Alsace à la Loire, en passant par la Bourgogne
et le Jura, l'une des rares plumes féminines de l'oenologie et le photographe
culte des années 60 et 70 ont cheminé pendant deux ans, à la rencontre de stars
comme Didier Daguenau, ou de producteurs moins connus des quatre coins de la
France. « J'ai essayé de faire apparaître quelques visages féminins également,
comme Claire Naudin sur la côte de Nuits ou Agathe Bursin en Alsace », précise-
t-elle. Et d'ajouter : « Les femmes sont beaucoup moins méprisées qu'il y a une
quinzaine d'années, elles apportent une note de fraîcheur à ce milieu très normé et
sont plus décomplexées par rapport aux traditions. »

Certains de ces vignerons sont assez connus mais ce n'est pas pour cela qu'il
est facile d'en trouver un portrait. Car ce sont ces vrais portraits que nous propose
Laure Gasparotto, non pas une présentation traditionnelle du domaine mais un
texte qui nous permet de connaître en profondeur l'homme ou la femme, en dépassant
parfois le simple cadre du vin. Ces portraits en profondeur nous aident à
percevoir la réelle personnalité de leurs vins.

Parmi les personnes présentes, citons André Ostertag, Jean Berthet-Bondet,
Didier Dagueneau, Nadi Foucault, Noël Pinguet, Alain Graillot, Noël Dupasquier,
Stéphane Derenoncourt, Sylvain Fadat, Paul Reder, Richard Doughty, Michel Issaly,
Alix de Montille, Claire Naudin, Emmanuel Giboulot, Patrick Landanger,
Jean-Marc Roulot, Gilles Crochet, René Mosse, Serge Ferrigoude, Agathe Bursin,
… du très beau monde, donc ; il y en quarante en tout.

Pour beaucoup de ces auteurs de vins, ce recueil « Les Vins de Laure » constitue
l'une des rares opportunités de lire un texte qui les présente de façon non superficielle.
C'est un réel plaisir de lecture pour les amateurs que nous sommes.

« Les Vins de Laure » est le fruit de ces rencontres, un point de vue subjectif sur
les vignerons de l'Hexagone, « mon ode à la France », conclut Laure Gasparotto.

Tout le livre de l'oenologue est ainsi, lié à la chaleur de rencontres, au plaisir que
des hommes peuvent donner à force de travail.

« En France, tout fout le camp sauf la bouffe et le pinard, conclut Jean-Marie
Périer. A nous de remettre en valeur ce qui nous reste, de transformer en stars ces
gens formidables ».

Rémy

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